Une histoire de maternité, d’évolution artistique et d’apprentissage constant pour devenir photographe de nouveau-nés

Aujourd’hui, en regardant en arrière sur mon parcours en tant que photographe, je ne peux m’empêcher de sourire. Je repense à mes modestes débuts comme amateur qui sont empreints de tendresse et de maladresse. C’était lors de mon premier congé de maternité que j’ai découvert ma passion pour la photographie, encore plus celle de photographe de nouveau-nés. J’ai été guidée par le désir intense de capturer chaque instant précieux avec ma fille nouvellement née.

Je me souviens encore avec émotion des premières séances photo. Mon modèle était ma propre petite merveille. Les premiers clichés étaient loin d’être parfaits. J’irais même jusqu’à dire parfois à la limite du ridicule. Mais peu importait, mon cœur de maman débordait de bonheur à chaque instant passé derrière l’objectif.

À l’époque, je n’avais aucune prétention à devenir une photographe professionnelle, quoi qu’une petite voix en moi semblait le savoir. Mes clichés étaient simplement le reflet de l’amour inconditionnel que je portais à ma fille. Chaque clique capturait un moment précieux de notre vie ensemble. Ces premières tentatives étaient remplies de défauts techniques. Toutefois, elles étaient remplies d’amour et de sincérité.

Une enseignante précieuse

Ma fille, dès ses premiers jours, est devenue ma plus grande enseignante. À chaque instant passé à la photographier, j’apprenais quelque chose de nouveau sur la maternité, sur moi-même, sur la beauté de l’imperfection. Elle était mon guide silencieux, m’aidant à grandir en tant que maman et en tant que photographe.

Malgré le fait que les photos de ma fille nouveau-née ne soient pas esthétiques au sens professionnel du terme, elles restent d’une importance capitale pour moi. Elles sont le témoignage authentique de nos premiers moments ensemble, de nos rires et de nos larmes, de nos joies et de nos peines. Chaque photo capture un instant fugace qui ne se reproduira jamais, et c’est là toute leur valeur.

Pourtant, parfois, je ressens un petit pincement au cœur en pensant que je n’ai pas eu recours à un photographe professionnel pour immortaliser ces moments si précieux. Je me demande ce que ces photos auraient pu être entre les mains d’un expert. Vous savez , ces professionnels avec leur esthétique affinée et leur composition soignée.

Puis il y a eu mon fils

Deux ans plus tard, lors de la naissance de mon fils, j’avais franchi depuis plus d’un an une étape décisive dans mon parcours en ouvrant officiellement mon studio de photographie. C’était un moment empreint d’excitation et de détermination, où je prenais enfin les rênes de ma passion pour en faire mon métier. Pour capturer les précieux premiers jours de mon fils, j’ai été moi-même la photographe professionnelle requise.

Ces séances photo représentaient bien plus qu’une simple occasion de capturer des images. Elles étaient le reflet de mon engagement envers mon art et envers mes futures clients. Chaque cliché était soigneusement planifié, chaque détail était pris en compte pour créer des souvenirs intemporels et émouvants.

9 ans déjà

Alors que je prépare cet article, nous sommes à quelques jours du 9e anniversaire de ma fille. En pensant à elle, à tout ce qu’elle m’a apporté et à tout ce que nous avons vécu ensemble, je suis submergée par une vague de souvenirs et d’émotions. Ces neufs années ont été remplies de moments inoubliables, de défis surmontés et de bonheur partagé. Je ne vous apprends rien en disant que chaque photo que j’ai prise a capturé une partie de cette merveilleuse aventure.

Ainsi, entre les deux naissances de mes enfants, j’ai fait le grand saut pour devenir une photographe professionnelle à part entière. Chaque instant passé derrière l’objectif renforçait ma détermination à réussir dans cette voie. Ma fille continuera à être mon guide. Elle m’enseignant des leçons que je ne sais pas encore, me rappelant l’importance de la spontanéité, de l’authenticité et de l’amour dans chaque cliché que je capture.

Alors 9 ans plus tard, je ne peux que lui dire: merci mon petit minou d’amour de faire de moi la femme que je suis maintenant.