Vous savez cette liberté qu’on cherche tous. Je peux dire que je la travaille fort et je ne suis sûrement pas la seule.

Ce saut que j’ai fait pour devenir photographe et travailler à mon compte était un coup de dés. Ça aurait pu ne pas bien se passer.
C’est mon amoureux qui me pousse toujours à faire plus et à faire mieux. Il me dit en plein visage quand je fais fausse route. Toutefois, il me fait savoir qu’il sera là peu importe quelle route je prends. Si bien que, malgré le travail acharné qui se cache derrière mon entreprise et les heures que j’y mets, j’ai rarement l’impression de travailler. Bon, peut-être quelques fois au beau milieu de la comptabilité. Dans ces moments-là, je me sens un peu plus au boulot comme dans métro, boulot, dodo. Autrement, c’est rare que je “travaille ”.

Ma routine

Je retouches vos photos après le coucher des enfants, ça me détend. Le travail promotionnel se fait souvent durant les siestes pendant que je profite du calme que la maison peut parfois offrir. En voiture, mon amoureux et moi, on développe souvent des nouvelles idées. Assise à donner à boire à bébé, je suis souvent en quête d’inspirations pour des décors et accessoires. Le samedi, quand je suis avec votre famille à travailler mon art, mes enfants créent des liens uniques avec leurs grand-parents. Certains matins de semaine, avec mon café et mon petit homme qui gazouille à côté, je vous réponds, je prépare le studio, j’améliore mes techniques de photos pour vous offrir toujours plus.

Au final, c’est prêt de 30 heures par semaine que je mets sur la photographie.  En plus de tout ce que mon entreprise demande d’autre pendant ce qui aurait pu être mon “congé de maternité”.

Je ne suis peut-être pas en réel congé, mais je suis libre. Libre de nos choix familiaux, libre de prendre soin des miens, libre de pratiquer ma passion au quotidien.

J’espère que mes enfants verront que cette liberté d’aller déjeuner un mercredi matin en famille tranquillement nous la travaillons, leur père et moi, à notre façon, dans notre réalité bien à nous.